Résumé
La Reine Serpent souffre d’un manque d’attention portée à Catherine et d’une absence quasi totale portée à Rahima, car les enfants royaux remplissent la durée d’exécution avec des intrigues secondaires largement inintéressantes.
En général, j’aime La Reine Serpent pas mal de fois, mais quelque chose m’est venu à l’esprit dans l’épisode 5 de la saison 2 qui m’a fait réfléchir : je n’aime vraiment que Catherine et Rahima, et dans cette saison Elizabeth I. Tous les autres sont assez ennuyeux, ce qui est dommage puisque « Time with the Family » passe presque tout son temps avec tout le monde.
Je ne peux pas être la seule à ne pas m’intéresser aux enfants de Catherine, car la série elle-même n’est pas très douée pour suivre leurs difficultés et leurs personnalités. Hercule est mort, nous n’avons donc pas à nous inquiéter pour lui. Mais que font les autres ? Charles n’a apparemment aucune fonction au-delà d’être un chef d’État symbolique dans le dos duquel Catherine peut opérer, Margot est soudainement un peu horrible – et il y avait toute cette affaire avec Charles dans l’épisode précédent – et Elisabeth est soudainement si soumise à la famille qu’elle est prête à devenir une épouse de convenance politique.
Oh, et il y a Anjou, je suppose, mais il n’a pas beaucoup de personnalité ou de fonction dans l’intrigue au-delà d’être « fou » et « gay ».
Que fait Alessandro ?
Je ne sais toujours pas quoi penser d’Alexandre de Médicis. Il a suivi Catherine en France, apparemment pour superviser son projet de construction de palais. Mais est-ce tout, cependant ?
On ne s’en doute pas. Dans l’épisode 5, il propose à Catherine de parrainer une colonie en Floride. Cela semble être un motif caché viable, mais Catherine est assez intelligente pour le mettre en veilleuse étant donné le genre de troubles religieux dans lesquels la France se trouve actuellement.
Mais l’idée qu’Alessandro manigance quelque chose n’en est pas moins évoquée. Il se présente également à Charles et Montmorency comme le frère de Catherine, et tous deux sont un peu déconcertés par cette révélation. Il est révélateur qu’il soit plus tard suggéré à Catherine que l’arrivée soudaine d’un parent pourrait être un peu trop opportune, et je suis enclin à être d’accord.
Souffrir les enfants
Comme mentionné, la majeure partie de « Temps avec la famille » concerne en effet le reste de la famille, même dans la mesure où Catherine est prise en compte. Commençons par Anjou.
Au début de l’épisode, Anjou reste en résidence surveillée, mais il n’y reste pas. Angelica révèle le complot de Catherine visant à empoisonner Sœur Edith, ce qui exaspère Montmorency et Charles, alors Catherine l’avoue et propose de se retirer du conseil pour ne pas être encline à agir à nouveau de manière imprudente.
Catherine ne veut qu’une chose en échange : que Charles libère Anjou et le nomme à sa place. Comme ce ne serait pas idéal pour les yeux, Catherine force Anjou à signer les aveux forcés de son meilleur ami pour avoir noyé ce protestant inconnu. Anjou n’est pas très enthousiaste à cette idée car il sait que son ami est innocent et n’aime pas l’idée qu’il soit décapité à sa place, mais il le faut.
Un mariage de convenance
Pendant ce temps, Élisabeth a curieusement pris l’habitude de s’occuper de Philippe, qui ne va pas bien depuis qu’il a été frappé par le cheval qu’il essayait de torturer inutilement dans l’épisode précédent. Catherine sent une opportunité ici et pousse Élisabeth à épouser Philippe pour consolider le pouvoir entre la France et le Saint-Empire romain germanique, ce qui est politiquement astucieux mais ne semble pas être quelque chose qu’Élisabeth accepterait compte tenu de sa caractérisation antérieure (cela agace également Charles lorsqu’il l’apprend puisque Catherine ne peut s’empêcher de le faire dans son dos).
Mais Catherine obtient gain de cause et le mariage est consommé dans une scène hilarante où Elisabeth doit coucher avec un sosie de son nouveau mari. Un orteil touche l’autre, littéralement, et le mariage est approuvé. La politique, c’est facile.
Catherine y parvient, au fait, au moins en partie en faisant orchestrer par Rahima un plan de drogue et de débauche qui tient à l’écart tous les membres de la famille royale concernés afin qu’Elisabeth puisse être emmenée dans sa nouvelle maison. Catherine n’est pas exactement dévastée de voir partir un autre enfant, mais vous savez qu’elle l’est.
Acte de sœur
Ce qui n’est pas facile, c’est de traiter avec Sœur Edith, d’autant plus que son influence n’a fait que croître après sa résistance miraculeuse à l’assassinat par poison. À ce stade, Edith est plus puissante que n’importe lequel des monarques.
Si vous vous souvenez, Edith était censée être au cœur du stratagème des Bourbons pour usurper la couronne de France avec Elizabeth I, alors Antoine et Louis se présentent à son camp de base pour lui proposer une alliance alléchante. Mais Elizabeth fait passer les Bourbons pour des idiots par inadvertance – ce qui est assez facile à faire, il faut l’admettre – en partant visiter la France en personne. Au moment où les Bourbons rencontrent Edith, elle a déjà atterri en Flandre, ce qu’Edith sait et eux non. Tout à coup, ce partenariat ne ressemble plus vraiment à un partenariat, et Edith a le dessus.
Au cas où les Bourbons auraient besoin d’être rassurés sur ce fait, Edith tient une flamme au bras d’Antoine pour prouver sa bonne foi protestante, mais malgré toute la rhétorique religieuse apocalyptique, il s’agit avant tout d’une démonstration de pouvoir. Qui peut espérer rivaliser ?
Eh bien, peut-être Elizabeth elle-même, qui arrive en calèche à la fin de l’épisode, sans doute prête à causer des ennuis. Il était temps ! Pour ma part, j’attends avec impatience des scènes manifestement ahistoriques entre Elizabeth et Catherine.